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transports en commun - Page 2

  • VANVES ET LES TRANSPORTS EN COMMUN : LA REGION REPARE DES INJUSTICES ET INCITE A UTILISER DES TITRES DE TRANSPORTS DEMATERIALISES

    Les vanvéens  qui prennent les transports en commun ont eu le droit à un cadeau pour certains d’entre eux, ce qui est rare en ces temps qui courent, avec le pass Seniors, mais une mauvaise surprise avec l’augmentation du carnet de tickets de métro en carton depuis le 1er Novembre. A un moment où il est beaucoup question de transports, avec les gréves surprises à la SNCF, et celle du 5 Décembre qui s’annonce très dure, comme le 13 Septembre dernier. Des sujets abordés  lors du Conseil d’Administration de Ile de France Mobilités, haute autorité des transports franciliens,  où siége Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller régional,  mercredi dernier, avec l’audition des PDG de la SNCF et de la RATP. Et où sa présidente, Valérie Pécresse,  a défendu le service minimum, l’indemnisation des voyageurs touchés par ses gréves intempestives, et surtout lorsque ce dernier n’est pas assuré, en prévenant les syndicats : «Un mouvement sans service minimum desservirait leurs causes ! »

    La région Île-de-France a mis en place  un Pass Senior  pour les franciliens de 62 ans et plus,  sans activité professionnelle ou travaillant moins d’un mi-temps, leur permettant de se déplacer sur le réseau des transports publics régionaux à moitié prix. Il fonctionne sur le même principe que le Navigo annuel utilisé par les salariés. Il est pris en charge à 50 %, non pas par une entreprise, mais par la région via Ile de France Mobilités (ex-Stif). Le Navigo Senior coûte 37,60 euros par mois, au lieu de 75,20 euros au plein tarif, soit un gain de pouvoir d’achat de 451,20 euros par an pour les utilisateurs. «Je répare une injustice tarifaire. Les Franciliens de plus de 62 ans payant des impôts étaient les grands oubliés de la politique des transports en commun franciliens. Ils n’avaient droit à rien, contrairement aux jeunes avec Imagine’R ou aux actifs avec le remboursement de leur employeur» explique V.Pécresse. Mais pour les titulaires de la carte améthyste, comme les anciens combattants, par exemple, ce n’est pas intéressant, car ils ne paient de 25 €, cmome le constatait l’un d’entre eux ces derniers jours dans le local de l’UNC Vanves.

    Mais comme d’habitude, les bonnes nouvelles sont accompagnées de mauvaises :  Ce 1er novembre, le carnet de 10 tickets de métro, de 14,90 à 16,90 euros, mais le ticket t+ individuel reste à de 1,9€. L’objectif de cette augmentation de plus de 13% a pour but d’accélérer la transition vers les titres de transport dématérialisés mais par la même occasion elle viendra mécaniquement décourager les usagers à utiliser ce type de support en carton entraînera mécaniquement un rejet des transports en commun pour les utilisateurs occasionnels ou ceux qui ne souhaitent pas passer au numérique, les personnes qui ont une difficulté, voire une incapacité à utiliser les appareils numériques. Pour certains élus, Le ticket t+ doit rester une alternative à la dématérialisation, permettant à n’importe quel usager de prendre les transports en commun sans être obligé de passer par l’achat ou le rechargement d’une carte, ou encore savoir si son téléphone portable est compatible et dispose de la bonne technologie pour pouvoir bénéficier de cette dématérialisation.

  • SDRIF ET METROPOLE DU GRAND PARIS : « LA REGION METTRA LES PASTILLES ET VANVES ENFILERA LES PERLES »

    Cette semaine devrait être très politique en Ile de France avec ce débat sur le Schéma Directeur de la Région Ile de France et les conséquences de la future loi sur la Métropole du Grand Paris. Bernard Gauducheau, conseiller général  UDI  participait dés lundi matin à une conférence de presse de son groupe qui dénonçait la cacophonie sur l’avenir de l’Ile de France  à un moment où le gouvernement fait passer en force la réforme de la métropole francilienne qui va enlever tout pouvoir à la Région.

     

    Il  a rappellé que la version précédente du SDRIF avait été bloquée en 2010, car il ne prenait pas en compte la loi sur le Grand Paris, et affirmé que  le même problème se pose aujourd’hui, puisque la métropole du Grand Paris n’est intégrée, ni en tant que territoire, ni en tant qu’interlocuteur, au sein du schéma directeur francilien ! « Ce texte est obsolète et inopérant, alors qu’il n’est pas encore adopté ! Désormais la Métropole de Paris est seule compétente sur le logement et l’urbanisme, or elle n’a pas été prise en compte dans le SDRIF… Quelle portée peut avoir un texte « mort-né » pour l’avenir des franciliens ? » s’interrogeait Laurent Lafon président du groupe UDI qui constatait que « dans les 800 pages du projet de SDRIF, la Métropole du Grand Paris n’est citée qu’une seule fois, et encore dans le texte introductif ». Pour Bernard Gauducheau, qi s’occupe des questions du Grand Paris et de l’aménagement diu territoire dans le groupe UDI  expliquait que « la donne a changée depuis un an : On laisse se créer une métropole de 124 communes avec pour compétence l’aménagement du territoire, le logement…. Ainsi ceux qui décideront de cette politique n’auront pas compétence sur la Région, ni les territoires qui disposent du foncier libre….en grande couronne.  Et les communes seront dessaisies de leur pouvoir au profit de la Métropole et de ses territoires » avec cette formule : « La Région mettra des pastilles et les communes enfileront les perles ».

     

    Pour Jean Christophe Lagarde député maire de Drancy, « il est incompréhensible que l’Exécutif ne reprenne pas la main »… « peut être à cause de l’absence de poids politique de Jean Paul Huchon » ( ?)….face à « des élus parisiens qui ont décidés de supprimer la Région Capitale » en désignant nommément « l’alliance objective » entre Anne Hidalgo et Jean Maire Le Guen, la première se voyant maire de Paris, et le second Président de la Métropole du Grand Paris. « Cette disparition de la Région a une signification car on sépare au lieu de rapprocher  logement et emploi, logement et transports. Pourquoi voter un SDRIF alors que la métropole du Grand Paris fait disparaître la Région Ile de France. Les socialistes vont commettre la même erreur qu’avec l’Europe : créer un monstre technocratique sur lequel le citoyen n’aura pas de prise. Les maires n’auront plus de pouvoirs alors que c’est le seul élu qui leur soit accessible. Les compétences librement transférées aux EPCI actuels par les communes, seront absorbées par la Métropole du Grand Paris qui décidera à leur place de la gestion de leur médiathéque, de leur piscine, de leurs espaces verts... » expliquait il. « Entre un SDRIF dépassé et une métropole du Grand Paris « usine à gaz », le gouvernement et la majorité entraînent notre région capitale dans une impasse » concluait Laurent Lafon.

     

    Occasion de constater que les deux chefs de file UDI et UMP de la commune de Vanves sont des acteurs actifs dans ce débat sur le projet de loi de Métropole du Grand Paris, Bernard Gauducheau au Conseil Régional, Isabelle Debré au Sénat  où elle était intervenu en citant même Vanves lors des débats, juste au lendemain du Conseil Municipal qui avait voté un vœu défendant les intercos et notamment GPSO : «  Une fois n'est pas coutume, je parlerai de ma ville de Vanves, membre de l'EPCI du Grand Paris Seine Ouest. En conseil municipal, hier, nous avons parlé du projet : il porte atteinte aux équilibres territoriaux et aux liens de proximité patiemment bâtis. Il met en cause l'autonomie des collectivités territoriales du bloc communal, en les regroupant dans une structure sans budget ni autonomie. Il éloigne l'action publique du terrain. Il aura des conséquences financières : financement de la nouvelle structure avec ses nombreux agents et de l'assemblée avec ses centaines d'élus tandis que les EPCI existants perdront des recettes. Nous avons adopté un voeu à une large majorité, ce qui prouve que la question dépasse les clivages politiciens ».

  • LORSQUE L’INSECURITE FRANCILIENNE REJAILLIT SUR VANVES

    L’explosion des chiffres de l’insécurité sur l’Ile de France fait débat. Ainsi, en l’espace d’un an (entre janvier 2012 et janvier 2013) le nombre des cambriolages en petite couronne a augmenté de plus de 40 % et la progression a atteint près de 60 % dans Paris intra-muros. Dans les transports, les vols à la tire dans le métro et le RER ont explosé : +58 % en moyenne en Ile de France.  « Les Franciliens ne sont plus tranquilles ni chez eux ni dans les transports. Depuis 6 mois les violences aux personnes, les cambriolages, les agressions dans le métro, le RER ou les trains de banlieue ont connu une progression spectaculaire, inédite dans notre région depuis 2000-2001. A un point tel que les responsables ne veulent plus officialiser les chiffres qui circulent … » constatent certains élus de droite en ajoutant : «  Chacun sent bien dans sa vie quotidienne qu’il ne s’agit pas  d’un sentiment d’insécurité  comme dirait Lionel Jospin, mais d’une véritable insécurité »

     

    Vanves n’est pas épargné. Depuis le début de l’année, il en a été pratiquement question tous les jours, avec notament ce point de fixation de la rue de Châtillon et de la résidence du logement Francilien qui en est l’illustration depuis l’été 2012, mais aussi l’immeuble de l’office HLM Dépatemental, Hauts de Seine Habitat de la rue Jean Baptiste Potin. Ils ont fait l’objet de deux réunions distinctes animées par le maire Bernard Gauducheau, son adjoint à la sécurité Laurent Lacomére et la commissaire de police de Vanves.  La rue de Chatillon a fait l’objet d’une réunion le 31 Janvier dernier à l’école Lemel durant laquelle plusieurs décisions, attendues depuis des mois,  ont été prises, à la suite de feux de poubelles, de vols à la roulotte, dégradations de véhicules, de halls et de caves. Pour Jean Baptiste Potin, la réunion s’est déroulée le 19 Février au Pavillon des Sports pendant plus de deux heures, à la suite d’un incendie de cave, d’un autre dans un ascenseur, et de trafics de drogue menés par 2 ou 3 familles connues de la police, surveillées et épièes…par des planques puisque la régle veut qu’on les prenne en flagrant délit… Il en est de même sur le Plateau depuis le début de l’année avec des voitures brûlées ou des pneus crevés dans les parkings notamment le week-end dernier (23 véhicules d’un coup)... L’ambiance se détériore depuis quelques temps à Vanves comme ailleurs, car des individus se croient tout permis, et n’ont peur de rien, jusqu’à défoncer les vitrines d’une boulangerie tenus par d’autres jeunes pour un refus, jusqu’à tuer des jeunes policiers de la BAC de Paris sur le Périph…sans coup frémir, à cause d’un excés d’alcool et de vitesse. A croire que la vie n’a plus de valeur. En tous les cas, c’est ce que l’on entendait dans les conversations des vanvéens hier au marché, chez un commerçant ou le café (du commerce).

     

    Ce qui donnait du grain à moudre aux élus de cdroite : «  Aprés des années de baisse avec Nicolas Sarkozy l’insécurité devient un nouveau un élément récurrent de la vie des franciliens. Certes Manuel Valls multiplie les discours martiaux et les circulaires, mais sa politique est en permanence nié par celle de la Garde des Sceaux et de l’ensemble du gouvernement : remise en cause des centres de rétention, abandon du programme de construction des prisons, remise en cause des peines planchers … » constatait par exemple Roger Karoutchi, Sénateur UMP des Hauts de Seine. « Il est temps que le Ministre de l’Intérieur donne les résultats détaillés dans les transports et sur la voie publique. Il est surtout temps qu’un plan d’urgence sur la sécurité en Ile de France soit établi avec le renforcement des effectifs de la police des transports, des effectifs de la Préfecture de Police de Paris, et la fin des mesures judiciaires qui rassurent plus les délinquants que les victimes ».